La medicina Tradicional Oriental tiene varias herramientas de trabajo. Sin embargo, la más conocida en occidente es la acupuntura. Esta consiste en insertar agujas en el cuerpo de un paciente en lugares muy específicos para lograr, de manera indolora, un efecto terapéutico.

Existen diferentes tipos de agujas y muchas formas de punción, de las más delicadas, penetrando escasamente la piel, hasta técnicas transfixiantes con agujas de gran longitud.

Todas estás formas de puntura persiguen un objetivo común, lograr el De Qi. Esta es la sensación de arribo del Qi al punto. Cuando esto ocurre, el terapeuta percibe como la aguja es “retenida por el paciente”. Hay sensaciones varias según las patologías: desde agujas que vibran solas una vez puestas, hasta otras donde se siente que el paciente rechaza o hala la aguja…percibir estas reacciones depende de la sensibilidad y el entrenamiento del acupuntor.

El acupuntor usa la aguja como una extensión de su propio QI, por eso la punción debe ser hecha “como quien sostiene la cabeza de un tigre blanco” es decir, con extremo cuidado. Previamente debe haber cerrado su diagnóstico y debe haber seleccionado los puntos a tratar, sentido, profundidad, y maniobras a realizar según el efecto buscado.

 Para punturar debe, en cada punto, coordinar su emisión de Qi, su respiración, su intención y la maniobra que va a realizar para atraer al De Qi (hay varias). Si todo sale bien. Los efectos de la sesión se verán de inmediato en la mayoría de los casos.

 Al insertarse la aguja y lograr el De Qi, el paciente siente una sensación de frío, calor, parestesias, etc en el área de la aguja. Esta sensación puede quedarse toda la sesión o desaparecer a los pocos minutos.

Pueden ocurrir accidentes, como una aguja retenida, o partida por un movimiento brusco del paciente, en especial cuando se atraviesan masas musculares, sin embargo son muy raras. También pueden ocurrir reacciones vagales de fácil recuperación. Tu acupuntor está entrenado para sacarte de ahí sin riesgos y de manera ágil.

Dentro de todo el arte de la punción hay una recomendación que los clásicos dan como contraindicación absoluta. No se ponen agujas si el paciente las rechaza o tiene mucho miedo. Existen otras formas de lograr el mismo efecto terapéutico con otras herramientas, como la herbolaria o el masaje Tui Na.

Las puntas de agujas se van deteriorando después de cada pinchazo, restándoles filo y forma, pero no te preocupes por eso. Las agujas que se usan son desechables por medidas de seguridad, y se botan después de la primera punción por regla general.

Tu acupuntor cuando se está entrenando, realiza ejercicios muy específicos para realizar una punción correcta. Se puede comenzar punturando los agujeros de las letras del papel periódico. Cuando tenga fortaleza puede punturar frutas, como la manzana por ejemplo.En la medida que toma práctica sube la complejidad del ejercicio hasta lograr la punción perfecta y que pueda trabajar al paciente con seguridad.

Para finalizar te comparto una frase de mi Maestro: La aguja es una flor que se ofrece, no una espada.

¡Nos vemos en los comentarios!

Art de l’acupuncture

La médecine traditionnelle orientale dispose de plusieurs outils pour son travail. Cependant, la plus connue en Occident est l’acupuncture. Cela consiste à insérer des aiguilles dans le corps d’un patient à des endroits très précis pour obtenir, de manière indolore, un effet thérapeutique.

Il existe différents types d’aiguilles et de nombreuses formes de ponction, des plus délicates, qui ne pénètrent que légèrement la peau, aux techniques de transfusion avec de longues aiguilles.

Toutes ces formes de ponction poursuivent un objectif commun, celui d’atteindre le De Qi. C’est la sensation de l’arrivée du Qi au point. Lorsque cela se produit, le thérapeute perçoit comment l’aiguille est «tenue par le patient». Il existe différentes sensations selon les pathologies : des aiguilles qui vibrent seules une fois placées, à d’autres où l’on a l’impression que le patient rejette ou tire l’aiguille… La perception de ces réactions dépend de la sensibilité et de la formation de l’acupuncteur.

L’acupuncteur utilise l’aiguille comme une extension de son propre Qi, donc la ponction doit être faite «comme la tête d’un tigre blanc», c’est-à-dire avec un soin extrême. Auparavant, il doit avoir clos son diagnostic et sélectionné les points à traiter, le sens, la profondeur et les manœuvres à effectuer en fonction de l’effet recherché.

Pour marquer un point, il doit, dans chaque point, coordonner son émission de Qi, sa respiration, son intention et la manœuvre qu’il va effectuer pour attirer le De Qi (il y en a plusieurs). Si tout va bien, les effets de la session seront visibles immédiatement dans la plupart des cas.

Lorsque l’aiguille est insérée et que le De Qi est atteint, le patient ressent une sensation de froid, de chaleur, de paresthésie, etc. dans la zone de l’aiguille. Cette sensation peut persister pendant toute la séance ou disparaître après quelques minutes.

Des accidents peuvent se produire, comme une aiguille retenue, ou un fendillement par un mouvement soudain du patient, en particulier lorsque des masses musculaires sont croisées, mais ils sont très rares. Des réactions vagal peuvent également se produire et sont facilement récupérées. Votre acupuncteur est formé pour vous faire sortir de là rapidement et en toute sécurité.

Dans tout l’art de la ponction, il y a une recommandation que les classiques donnent comme contre-indication absolue. Aucune aiguille n’est mise en place si le patient la refuse ou s’il a trop peur. Il existe d’autres moyens d’obtenir le même effet thérapeutique avec d’autres outils, tels que l’herboristerie ou le massage Tui Na.

La pointe des aiguilles se détériore après chaque piqûre, ce qui leur enlève leur tranchant et leur forme, mais ne vous inquiétez pas pour cela. Les aiguilles utilisées sont jetables pour des raisons de sécurité, et sont généralement jetées après la première ponction.

Votre acupuncteur, lorsqu’il est en formation, effectue des exercices très spécifiques pour faire une ponction correcte. Vous pouvez commencer par percer les trous dans les lettres sur le papier journal. Lorsque vous êtes fort, vous pouvez ponctionner un fruit, comme une pomme, par exemple. Au fur et à mesure que vous vous entraînez, la complexité de l’exercice augmente jusqu’à ce que vous obteniez la ponction parfaite et que vous puissiez travailler sur le patient en toute sécurité.

Enfin, je voudrais partager avec vous une phrase de mon maître : «L’aiguille est une fleur que l’on offre, pas une épée».

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